« Vous êtes priés d’assister au convoi et enterrement… »

Indexation de 8000 placards de décès parisiens

Partager
  • Progression

    100%

  • Nombre de contributeurs

    46

  • Niveau

    Confirmé

Description du projet

Ce projet est terminé, un grand merci à tous les contributeurs qui y ont participé ! Les données ont été publiées dans la salle de lecture virtuelle des Archives nationales (cf. liens dans le bandeau latéral de cette page).

---------------------------------------------

Les placards de décès ou "billets d'enterrement" sont, suivant Furetière, "des imprimez qu'on donne pour semondre [annoncer] des enterrements". L'activité d'affichage à Paris sous l'Ancien Régime était extrêmement importante mais, ces documents étant voués à la destruction après leur usage, il n’en reste quasiment plus rien. Cependant, certains de ces placards, plutôt que d'être affichés, étaient simplement pliés en deux ou quatre et adressés à quelques destinataires choisis (famille, proches, relations, confrères...). Nombreux furent les notaires de Paris destinataires de tels placards, soit en raison de liens familiaux ou d'amitié avec le défunt, soit sans doute aussi en raison de liens professionnels.

En raison de leur grand format, en moyenne 40 x 50 cm, et de la solidité de leur papier, ces documents ont souvent été réutilisés par les notaires de Paris comme chemises pour enliasser sommairement leurs minutes par mois, semestre ou année d'activité. Le notaire ou le clerc retournait le placard, et y apposait à la plume la date convenant pour la liasse de minutes ainsi archivées.

En extrayant ces placards pour les conserver à plat, car le temps et les manipulations les avaient souvent bien abîmés, les archivistes du Minutier central des notaires de Paris ont progressivement constitué, une collection qui compte aujourd'hui plus de 8000 pièces, allant du XVIIe au XIXe siècle, principalement de 1667 à 1813.

La plupart des individus cités sur ces placards sont des Parisiens, d'une certaine notoriété : sans doute l'équivalent des couches sociales qui feraient aujourd'hui paraître une annonce de décès dans un grand quotidien.  A Paris, plus qu'ailleurs, ces placards sont aujourd'hui précieux, puisque leur existence concourt à la reconstitution de l'état civil de la capitale avant 1871.

Vous aussi, participez à leur description !

Partager cette page

Les dernières actualités de GIROPHARES